Méditation vipassana et tradition judaïque

Joignez-vous à nous pour une retraite de pleine conscience qui intègre les enseignements de la tradition mystique judaïque. La retraite est une occasion d'approfondir la pratique de la pleine conscience, indépendamment de son lien avec la tradition juive. Elle est un exemple de la manière dont la pratique de la pleine conscience peut être intégrée à d'autres traditions spirituelles. Elle est ouverte aux personnes de toutes origines, et sans égard à leur expérience préalable de la méditation vipassana.

Au cours des vingt dernières années, la méditation est entrée dans la vie judaïque d'une manière accessible aux juifs de toutes confessions. À l'origine, c'était en réaction à des pratiques de méditation venues de l'Est. Avec l'ouverture à la sagesse spirituelle de toutes origines qui caractérise certains milieux judaïques contemporains, une nouvelle synthèse, honorant la pratique et les enseignements de la méditation vipassana, a été créée. Ces enseignements s'ajoutent aux principes théoriques des cercles mystiques judaïques, ce qui permet une pratique spirituelle hybride plus riche. Considérant toute forme d'existence comme la manifestation de la volonté divine, les quatre principes fondamentaux de la pleine conscience offrent la possibilité d'appréhender plus directement le divin, ce que les kabbalistes et les sources hassidiques appellent devekut. Cette retraite permet d'être introduit à cette synthèse et enrichit à la fois la pratique judaïque et la pratique de la pleine conscience.

À l'aide du silence et de la pratique contemplative, cette retraite invite à considérer sa propre vie avec attention, tout en développant une plus grande sagesse, plus de joie et de compassion. Ce travail en profondeur permet de voir plus clairement les processus qui amènent à devenir accablé, abattu, à se refermer, à se blesser soi-même et à blesser les autres. La clarté qu'engendrent ces pratiques permet de ressentir le mouvement issu du « petit esprit », le lieu étroit de « Mokhin de'katnut », se déplaçant vers une perception élargie du « Mokhin de'gadlut », de la présence divine, qui imprègne toutes les sphères de la vie, y compris la conscience elle-même.

La retraite comprend des périodes quotidiennes de prière, de chant et de méditation. Chaque jour, des indications d'ordre technique relatives à la méditation permettent aux méditants débutants et expérimentés d'être guidés dans l'espace sacré du processus de retraite. Le silence social est maintenu tout au long de la retraite. Il y a cependant des périodes de questions et réponses en petits groupes, et des entretiens privés avec les instructeurs. Le shabbat est observé durant la fin de semaine, permettant de montrer que cela peut être un moment central pour reconnaître l'importance « d'être » par rapport à « faire » : une fin de semaine intensive de pratique de la pleine conscience.